Rencontres inattendues [ privé Faith et Zorro ]

Alors que le soleil descendait doucement, pour bientôt laisser place aux ténèbres de la nuit, le Chef du Conseil des Vampires en avait profité pour aller faire un petit tour du côté du quartier commerçant de la ville. Sans aucun but précis, il marchait à travers la foule, habillé de son costume noir habituel, qu'il mettait aussi quand il travaillait. Par moment, il entrait dans un magasin, observait ce qu'il y avait à l'intérieur, puis sortait, sans rien acheter. De toute façon, il n'avait rien besoin de spécial. C'était comme si il avait déjà tout ce qu'il désirait. Malgré le peu de froid qu'il y avait, il ne se couvrait pas pour autant. Alors, on aurait pu penser qu'il était venu ici pour s'acheter un manteau, mais peut-être pas après tout. Beaucoup de personnes, qui étaient couvertes normalement pour se protéger du froid, jetaient un oeil à Revan, qui était sans doute le seul habillé comme ça ici, parmi tous ces gens.

Alors qu'il regardait des aliments à l'intérieur d'une boutique, le vampire aux yeux rouge entendit une toute petite voix qui lui adressa la parole :

- Hey m'sieur !!!!!! T'as pas froid comme ça dehors ?!!!!!

Fronçant les sourcils, il regarda à côté de lui, en baissant la tête, pour apercevoir une fillette, qui le regardait avec un grand sourire innocent. Soupirant, il déclara, d'un air lassé :

- Sa t'arrive souvent d'importuner les personnes que tu ne connais pas pour leur dire ça ? Ta maman ne t'a jamais apprit la politesse ?

Après ces mots, Revan remarqua une chose : la petite fille, qui avait un sourire radieux, ne l'avait plus maintenant. De plus, des larmes commençaient à couler sur les joues de la gamine, qui baissa la tête doucement.

*Super, qu'est-ce que j'ai dit pour la mettre dans cette état ?*

- Ma... maman est partie au ciel..., déclara la fillette, sur un ton sanglotant.

Alors c'était donc ça ? A ce moment là, le Chef du Conseil des Vampires soupira de nouveau, après avoir remarqué que les autres personnes qu'il y avait dans la boutique, le regardaient de travers. Apparemment, ils pensaient tous qu'il avait fait exprès de faire pleurer cette petite fille. Alors, pour ne pas paraître pour une personne insensible, il se baissa à la hauteur de l'enfant, et lui posa une main sur la tête en lui disant, d'un air désolé :

- Je suis désolé pour ta maman, je ne savais pas, alors arrête de pleurer maintenant, d'accord ?, avait-il fini de dire avec son sourire charmeur, dont lui seul avait le secret.

Pourquoi s'attardait-il à essayer de consoler une gamine ? Sans doute pour laisser une bonne image de lui-même, aux autres gens, même si ce n'était que des humains, des " sacs à viande ", comme il disait si bien. Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes d'être aussi gentil avec les humains dont il n'avait rien à faire habituellement, mais bon... il ne voulait pas paraître pour un méchant, devant tous ces gens, en laissant cette fillette pleurer toutes les larmes de son corps. Dès que la gamine vu le sourire du Chef du Conseil, elle arrêta immédiatement de pleurer, et sourit à son tour. L'homme se releva et demanda à la petite :

- Alors ? Ne me dis pas que tu es venu toute seule ici ?

A ce moment là, une jeune adolescente arriva derrière Revan en lui répondant :

- Elle est venue avec moi. N'es-ce pas Makie ? En tout cas, j'espère qu'elle ne vous a pas trop poser de problème.

Dès qu'elle vu la jeune fille, la gamine se jeta aux bras de celle-ci, en disant :

- Grande-soeur !!!!!!

- Non, ne vous inquiétez pas, elle ne m'a pas déranger du tout, répondit-il avec son sourire charmeur.

En réalité, oui, elle l'avait gêné, mais le Chef du Conseil faisait en sorte de toujours rester polie avec les autres gens, pour, encore se faire une bonne image de lui. Même si les humains ne représentaient pas du tout le même chose que le peuple de sa race, il se forçait à être aimable avec " ces sacs à viande ". Par la suite, l'adolescente et sa petite soeur dirent au revoir à Revan, pour ensuite quitter le magasin. Soupirant de nouveau, il pensa :

*Bon débarras...*

Peu de temps après, il commença à sortir de la boutique, mais bouscula une personne. Une jeune fille pour être plus exacte. Sur le coup, le vampire commença à s'excuser :

- Oh, je vous prie de me m'excuser mademoiselle. Je....

Il s'arrêta net quand il s'aperçut qu'il avait déjà vu cette personne. Oui, il l'avait déjà aperçut à la Cross Academy, mais ne savait pas qui elle était, à par le fait qu'elle était un préfet, puisqu'elle restait dehors, tard le soir. Le vampire se comptenta de la regarder d'une expression impassible, attendant une quelconque réaction de la part de la jeune fille.

Heureusement que la Night Class n’avait pas cours ce soir, se dit Faith en observant la disparition du crépuscule pour la tombée de la nuit. Depuis un bon moment la jeune fille déambulait dans les rues à la recherche de magasins spéciaux. Elle n’aimait pas se promener en ville, c’était inutile. Il n'y avait jamais rien d’extraordinaire à faire à part peut-être faire la conversation et un bout de chemin avec des personnes qu'elle rencontrait dans les rues venant tous de la Cross Academy... Mais il était bien trop tard et les éleves de la Day Class était tous dans leur dortoirs à l'heure qu'il était, donc sur le coup elle était un peu solitaire. Le directeur qui avait l’habitude de cuisiner lui avait remis une liste de courses à acheter un peu plus tôt dans l'après midi car il avait prévu de faire le repas du soir (comme chaque soir en fait). Bien que Faith n’aimait pas particulièrement ses repas, elle n’avait pas eu le courage de débattre sur ce sujet et avait donc pris cette liste de course de mauvaise grâce. Oh, elle avait beau faire les grandes impassibles, faire un tour dehors l’éloignait tout de même de l’académie dont de la Night Class et c’était bien mieux comme ça. Une petite bouffée d’oxygène dirons nous même si de toute manière les vampires se cachaient toujours parmi les humains. Elle n’en avait pas encore vu et c’était une bonne chose.

Faith avait donc pris le chemin de la sortie en se dirigeant vers la petite ville après être sortie de l’académie Cross. Elle avait pris tout son temps pour trouver les premières fournitures car elle n’était guère très pressée de rentrer. Et finalement la jeune fille avait eu au bout d’une heure les bras chargés de sacs. Lorsqu’elle avait vu tout ce qu’elle portait elle avait maudit le principal d’une manière très élégante ; elle avait lancé un regard noir aux sacs. Enfin bref, elle arrivait au bout des ses achats et il n’y avait plus que quelques légumes à acheter. Choses qu’elle détestait mais après tout pourquoi pas... Elle avait donc entreprit une marche assez lente et pas très droite vers le magasin, penchant quelques fois la tête sur le côté pour voir où elle allait. Ayant vérifié plusieurs fois si la voie était libre, Faith s’était donc engouffrée dans le magasin. Mais à son plus grand malheur quelqu’un avait eu le temps d’arriver à la porte et de vouloir sortir.

Le choc fût rude, mais la chargée de discipline arriva à tout rattraper sans vraiment avoir de casse. Il faut dire qu’elle était habituée à s’entrainer à ce genre de chose quand elle était gamine. C’était juste une affaire de quelques secondes. Elle entendit un homme s’excuser et elle lança un regard vers lui avant de se crisper. Elle se retint de lancer un regard noir vers le chef du conseil qu’elle avait reconnu du premier coup d’œil. Il avait coupé net sa phrase, et pourquoi donc ?

Elle se dit qu’il avait du sûrement la reconnaître. Elle fronça les sourcils, ce n’était pas une raison pour ne pas finir sa phrase. Etait-il si hypocrite qu’il ne s’excusait auprès des gens que pour faire bonne impression ? Les idées noires plein la tête (alors qu'elles n'avaient sûrement pas lieu d'être) elle soupira et lança un nouveau regard au nouveau professeur de l’académie. Malheureusement pour elle il fallait que ça soit lui qu’elle croise comme vampire. Elle s’en serait bien passé tiens, car évidemment elle le connaissait de vue et donc il fallait montrer de la politesse. Tss, quelle vie.

- Professeur.

Salua-t-elle tranquillement, presque foidement avant de se décaler pour le laisser passer. Pendant ce temps là, Faith en profita pour redresser les sacs et y voir quelque chose. Elle ne voulait pas qu’une telle chose se reproduise, surtout si elle retombait sur un vampire, alors là il manquerait plus que ça tiens !

C'était le Crépuscule (oui y a une majuscule, et alors ?!), une fin de soirée où il n'y avait pas cours.
Pour une fois, Zorro n'était pas resté enfermé à l'intérieur de la Cross Académie....Pas envie.
Evitant les quelques rayons de Soleil qui qui trainaient encore, réticent à quitter le monde et de laisser place à l'obscurité, le jeune vampire marchait dans les coins d'ombres, entre les habitations et autres bâtiments du quartier marchant, utilisant ses longues jambes en faisant de longues enjambées, les mains dans les poches, le poignet dégagé juste au cas où, comme à son habitude. Il n'y avait plus grand monde dans les rues à cette heure-ci. En s'approchant d'une petite boutique encore ouverte, plus pour ne pas éveiller de soupçons des proies....euh, des "créatures-qui-vivent-le-jour- que par réel intérêt, il entendit un bruit de chute. Apparement, quelqu'un venait de laisser tomber un sac. Un gros sac bien rempli. Il se dirigea vers l'origine du bruit, toujours aussi tranquillement, vaguement intéressé de savoir qui était le, ou la, maladroit(e) responsable de ce mini-tremblement de terre. Faible exagération, cela va sans dire.
Il était encore à une dizaine de mètre des lieux lorsqu'il reconnu les deux responsables.
Cette pét.......hum, garce de Faith et cet idiot de chef du Conseil des Vampires à la tête tellement enflé qu'il ne pouvait même plus se sentir. Et trop tard pour faire demi-tour, malgrès l'énorme antipathie que ces deux spécimens d'arrogances lui inspirait. A tous les coups, ils l'avaient repéré aussi et s'il tentait une manoeuvre de changement de trajectoire, telle qu'elle soit, ils et probable qu'ils la prennent pour une manifestation de peur, ce qui n'était pas le cas. Alors Zorro continua d'avancer dans la même direction, s'approchant d'eux.

Ayant reconnu la chargée de discipline, Revan ne continua pas sa phrase, surpris de voir cette jeune humaine ici. Mais ce n'était pas parce qu'il l'aurait reconnu tout desuite qu'il ne se serait pas excuser. Même s'il ne portait pas les humains dans son coeur, il était toujours très polie avec eux, pour ne pas donner une mauvaise image de lui. Malgré le fait que ce préfet l'est salué, elle ne semblait pas enchantée de voir le Chef du Conseil. D'ailleurs, le vampire avait le sentiment qu'elle détestait ces êtres suceures de sang. Dans tous les cas, Revan s'en fichait de ce qu'elle pensait, tant qu'elle ne lui nuisait pas.

Après avoir salué le professeur, la jeune fille se décala pour le laisser passé, et Revan commença à lui faire son sourire charmeur pour ensuite déclarer :

- Merci. Et je m'excuse encore de vous avoir bousculer, j'aurai du faire plus attention.

Sur ces mots, il passa à côté de la chargée de discipline, mais s'arrêta brusquement, faisant mine de réfléchir, pour finalement demander, en se retournant vers elle, tout en gardant son sourire :

- Soutaitez-vous que je vous aide à porter vos sacs ? Ainsi, cela évitera que vous soyez bousculer de nouveau. Je vous assure que....

Il s'arrêta de nouveau subitement, quand il vit un autre visage famillier, qui arrivait au loin, derrière la jeune fille. Ce visage famillier n'était autre que Zorro. Serrant les poings, et lâchantun petit " tss "il fixa ce dernier droit dans les yeux, Revan n'y porta pas attention plus longtemps, et reposa son regard sur la chargée de discipline, pour ajouter :

-Excusez moi d'avoir couper ma phrase aussi sûbitement. Je disais donc que sa ne me dérangeait pas du tout de vous aider.

Par la suite, le vampire aux yeux rouge attendit une réponse, alors que ce petit rebelle de Zorro avançait toujours vers eux. Que cherchait-il à faire celui-là ? Il voulait encore provoquer le Chef du Conseil ?

Faith lui lança un vague regard. Il avait continué sa phrase finalement, même s’il avait du retard. Bref dans tout les cas Faith s’en fichait un peu beaucoup donc elle ne s’attarda pas sur l’air hypocrite du vampire. Soudain elle haussa un sourcil et pinça les lèvres, choses qui furent camouflées derrières ses grands sacs de provisions. Non, Faith ne riait pas, elle se retenait. Mais quand même, il lui avait fait un de ses sourires. Elle comprenait maintenant pourquoi toutes les humaines qui ne connaissaient pas la véritable nature des vampires leurs tombaient dans les bras. Oh, évidemment qu’il avait du charme, c’était sûr même. La dame dans le magasin avait même fondu sous son sourire après avoir observé la scène qui se déroulait à l’extérieur depuis quelques minutes, mais Faith qui éprouvait une telle haine envers ses sangsues ne semblait en aucun cas concernée. Elle se reprit bien vite (déstabilisée d’avoir eu une telle réaction sous ses airs de glaçon) et redressa les sacs avant d’acquiescer d’un geste nonchalant les paroles du chef de conseil.

Soudain, elle haussa les sourcils alors qu’elle allait rentrer de nouveau dans la boutique de légumes. De l’aide ? Et puis quoi encore ! Quoiqu’une aide ne serait pas de refus, avec tout ce qu’elle devait porter…. Mais elle avait tout de même très peur pour ses sacs. Bah après tout pourquoi pas ? Mais trainer avec un vampire… Quoi de plus magnifique ? Indécise, elle rit sombrement intérieurement et haussa les épaules quand son interlocuteur sembla se concentrer soudain sur autre chose. Elle tourna le regard vers la direction du chef du conseil et haussa les sourcils. Oh non pas lui, pensa Faith en le voyant se diriger vers eux. Non. Elle était vernie. Deux vampires en une seule soirée. Magnifique. Elle soupira doucement… En plus c’était ceux qu’elle appréciait le moins. Entre le chef du conseil aux intentions pas nettes et l’autre imbécile de Zorro qui ne respectait que dalle, elle avait l’embarra du choix. Soit elle avait la poisse, ce qui était très probable, soit on avait tous quelque chose contre elle.

Enfin, pour une fois elle n’avait rien à lui reprocher. Après tout il avait tout à fait le droit de sortir lorsque la Night Class n’avait pas cours. D’une certaine manière les Hunters veillaient à ce qu’il n’y ai point d’accrochage. Elle n’avait pas à s’inquiéter, elle se détourna alors de cette vue tout à fait … gênante et se tourna vers le vampire.

- … J’accepte votre offre, dit-elle nonchalamment, mais je dois finir les courses avant de rentrer.

Pour paraître polie et donner une raison à cet étrange comportement de la chargée de discipline, elle bougea légérement les doigts pour lui montrer la liste que le directeur lui avait donné qui était maintenue de manière serrée entre ses doigts contre les sacs de course. Elle retint une grimace en pensant au directeur qui l’attendrait avec son tablier à fleur et sa cuillère en main. Enfin quoiqu’il en soit, soit le vampire accepterait, soit il n’accepterait pas. Dans tous les cas ses pensées seraient les même. Et Faith aurait tout donné pour les entendre. Quoique… Faith pourrait surveiller le chef du conseil d’un œil discret et il allait sûrement porter ses sacs. Rien de mieux. Si ce n’est de devoir rester à proximité. Mais pour avoir toute chose il fallait bien en céder une autre. Elle se retint de soupirer une nouvelle fois en pensant à la galère ou elle s'était embarquée en sortant en ville.

Qu'est-ce que ça pouvait le faire chi....hum, l'embêter ! Croiser Revan et Faith à longueur de temps dans l'Académy était déjà suffisamment pénible, si en en plus il les rencontrait en dehors....D'autant plus que, comme il le soupçonnait, ils l'avaient apperçut, comme le prouvait la manière dont Revan s'était arrêté au milieu de sa phrase et dont Faith avait haussé ses sourcils. Et oui, malgrès la distance qui les séparaient encore, Zorro avait remarqué ces détails....'Fallait bien que ses sens fortement dévellopés même pour un vampire, à cause de sa légère paranoïa, lui servent à quelque chose quand même !
Il n'était plus qu'à cinq mêtres, environ, du chef du Conseil et du toutou de Cross lorsque ces deux là entèrent dans le magasin. Ensemble. Que deux personnes qu'il détestait, et qui le lui rendaient bien, et qui ne s'aimaient pas franchement entre eux non plus, connaissant l'aversion de Faith pour les vampires et l'hypocrisie de Revan envers tous, intrigua Zorro, bien que rien ne parraisse sur son visage, ni dans ses gestes.
Cependant, il décida de les suivre, de les surveiller discrètement. Sais-t-on jamais, des adversaires potentiels qui ne s'apprécient guère qui "commercent" ensemble pouvait très bien cacher quelque chose. Ombre parmis les ombres, Zorro les espionna, marchant dans les rayons parallèles aux leurs, suivant la conversation....

Le vampire en costard noir avait très bien comprit les sentiments que cette jeune fille éprouvait à l'égard de ces êtres vivants suceurs de sang. Oui, cette demoiselle les détestaient au plus au point, et ça, Revan l'avait comprit dès qu'il avait croisé le regard de la chargée de discipline. Mais tout en sachant cela, le Chef du Conseil n'avait pas pu s'empêcher de demander " Soutaitez-vous que je vous aide à porter vos sacs ? ". Pour être honnête, le nouveau professeur de mathématique s'attendait plutôt à une réponse du genre " Non merci, je vais me débrouiller ". Mais à la place, il eu droit à un " J’accepte votre offre, mais je dois finir les courses avant de rentrer ". Surpris par cette réponse, il ne le montra pas, mais garda le sourire sur son visage.

Tout desuite après avoir accepté l'offre du vampire aux yeux rouge, la jeune fille montra une liste de course à son interlocuteur. Ce dernier regarda d'un air intéressé cette liste, puis déclara :

-Eum... je vois.

Je vois ? Qu'est-ce qu'il avait vu ? Où plutôt qu'est-ce qu'il avait comprit ? Et bien il avait deviné que cette liste de course venait du Directeur Cross. Par la suite, le Chef du Conseil prit, s'en attendre une seconde de plus, les sacs que portait la chargée de discipline. Maintenant que ses bras étaient encombrés par les sacs de la jeune fille, Revan prit de nouveau la parole en disant :

- Je vous suis.

Sur ces mots, ils entrèrent tous les deux dans le magazin. Mais pourquoi avoir proposé son aide à cette humaine ? Surtout que le vampire n'appréciait pas vraiment la race humaine. Et bien il s'était dit qu'il fallait faire un effort pour être en bon terme avec eux, comme il le disait si souvent. Certain pouvaient pensé qu'il faisait ça parce qu'il avait quelque chose à gagner, mais si c'était vraiment le cas, qu'est-ce que sa serait ? Revan avait bien prit conscience qu'il ne pourrait jamais devenir ami avec la chargée de discipline, d'une part parce qu'elle ne portait pas les vampires dans son coeur, mais aussi parce que le Chef du Conseil avait le même genre de sentiments envers les humains. Malgré tout, il faisait des efforts.

C'est alors qu'il remarqua qu'une personne les espionnait. Une personne qui avait osez provoqué le Chef du Conseil dès son arrivée. Oui, cette personne n'était que ce vampire insolent : Zorro. A quoi jouait-il encore celui-là ? Quoi qu'il en soit, le vampire en costume noir déclara à l'attention de Zorro :

- Sa vous amusez tellement de nous espionnez, Zorro ? D'ailleurs pourquoi vous cachez vous ? Avez-vous peur ? Et surtout ne me faites pas croire que vous êtes rentrer ici pour faire des achats, je ne suis pas idiot.

Il ne fallait pas être bien intelligent pour comprendre que le Chef du Conseil était en train de provoquer le vampire qui les espionnait derrière un rayon. Et, même si cette insolent avait le don d'énerver au plus haut point Revan, ce dernier prennait un malin plaisir à le provoquer. En fait, on aurait dit que c'était devenu une sorte de jeu entre ces deux vampires.

Faith esquissa un rapide coup d’œil vers le membre de l’académie sans vraiment s’y intéresser. Ce qu’elle ne comprenait pas c’était ce qu’il cherchait à faire en s’approchant d’eux. Pour un peu elle aurait largement préféré qu’il eut la merveilleuse idée de dévier son trajet. Elle n’y réfléchit pas plus longtemps : Le chef du conseil venait de voir quelque chose. Elle ne tilta pas directement, plus concentré sur son observation que sur le vampire. Et finalement lui lança un regard et haussa les épaules négligemment et lui tendit les sacs qu’il prit directement. Vu son aversion pour les vampires… Faith rit intérieurement de cette étrange situation basée surtout sur de la conversation hypocrite. Enfin, si on voulait. Faith n’avait pas beaucoup parlé, et c’était beaucoup plus froid. Comparé au vampire qui ne laissait transmettre aucune émotion si ce n’était celles qu’il voulait faire apparaître sur son visage. Elle se demanda si elle avait bien fait d’accepter finalement…

- Hm...

Faith hocha donc la tête après cette petite mono-syllabe. Les mains plus libres (elle se dit que finalement c’était pratique d’avoir accepter), elle entra dans le magasin sans se prendre de nouveau quelqu’un en pleine face : un miracle. Elle observa les alentours et déroula l’énorme liste de son tuteur en fronçant les sourcils (finalement l’idée d’avoir accepté apparu clairement dans son esprit ; elle avait bien fait) et sans vraiment jeter un regard en arrière se dirigea vers un étalage de fruits et légumes. Elle prit tranquillement un petit sac transparent et les remplit de différents légumes pour se tourner ensuite vers les fruits. Elle prit quelques pommes. Un peu au hasard. En cuisine elle n’était vraiment pas bonne. A part si cramer le repas pouvait être considéré comme un plat réussit. D’ailleurs pendant un instant Faith pensa à la jeune vampire qui était arrivé il y avait peu de temps... Réussissait-elle la cuisine ? Une image sanglante se calqua sur cette image sympathique de la vampire en train de cuisiner et elle détourna la tête. Pourquoi pensait-elle à elle de toute façon ?

Elle revint à la réalité en entendant le chef du conseil parler de nouveau. C’est qu’il avait de la conversation lui. Elle lança un regard en arrière en prenant une poire et remarqua l’objet de cette phrase. Un garçon les observait. Elle haussa les sourcils, elle n’avait pas vraiment sentie sa présence. Peut-être à cause du vampire à ses côtés qui l’empêchait vraiment de se concentrer. Elle secoua la tête et reprit ses emplettes en prenant des patates.

On dirait qu’il s’amusait à provoquer le vampire adolescent. Enfin, c’était compréhensible… Des vampires n’auraient jamais de réactions humaines, c’était un fait. Enfin dans tous les cas elle n’avait pas envie de s’attarder dans un climat avec une telle tension. Elle prendrait ses sacs et partirait de la boutique si cela devant beaucoup trop chiant. Une chose était sûre ; Le chef du conseil semblait ne pas apprécier le vampire solitaire (tout comme elle). Elle n’avait pas vraiment entendu ce qu’il s’était passé dans la salle de classe entre les deux vampires. Elle était juste passée dans le couloir lorsque le chef du conseil avait commencé à parler. Mais ça ne l’avait pas intéressé et elle était partie en quelques secondes.

Elle attendit donc tranquillement la réplique du vampire tout en continuant tranquillement les achats, lançant un regard vers la liste du directeur.

[Suis pas au top de mon moral, vous m'excuserez pour la médiocrité (encore plus que d'habitude je veux dire) de ce que je vais tenter de pondre. Côôôôt !]

Zorro suivait Revan, le chef du Conseil et Faith, la chargée de sécurité, petit chien fidèle de Kaïen.
Ils les avaient vu se parler à l'entrée du magasin, discutant ensemble, puis entrer ensemble dans ce dernier.
Etant donné qu'aucun des deux ne s'appréciait franchement, et que les deux le détestait viséralement, sa paranoïa naturelle avait poussé le vampire solitaire à les surveiller de près...et discrètement.
Pas assez apparement, car soudain la voix de Revan retentit :
- Ca vous amuse tellement de nous espionner, Zorro ? D'ailleurs pourquoi vous cachez-vous ? Avez-vous peur ? Et surtout ne me faites pas croire que vous êtes rentrer ici pour faire des achats, je ne suis pas idiot.

Se débusquant du bout du rayon derrière lequel il était, Zorro s'avança dans la lumière qui s'atténuait de plus en plus. Vive la nuit !
Si il était contrarié de s'être fais repérer si rapidement, il n'en laissa rien paraître, et répliqua, le ton vaguement ironique :

-Ca m'amuse pas spécialement, mais bon, connaissant les relations que vous avez entre vous, et encore plus les sentiments que vous éprouvez à mon égard tous les deux, je préfère me méfier.... à près tout, bien que peu redoutable séparement, je dois reconnaitre que si vous vous liguez contre moi, vous deviendrez un danger potentiel...pas dangereux réellement, mais agaçant.
Ensuite, non, vous ne me faites pas peur, car comme déjà dis, vous ne faites de bons adversaires, même à deux. Pour terminer : Si, j'ai fait des achats, et si vous êtes un idiot. Un idiot hypocrite que ne peut plus sentir ni sa tête ni ses chevilles tellement elles sont enflées.
*Ah tu voulais me provoquer hein. Voyons comment tu réagis à cette contre-provocation*

Et pour prouver ses dire, il sortit un carnet de sa poche. Lorsque Zorro l'ouvrit, le sergent lagonflettequin'asriendanslecrâne du Conseil put constater que toutes les pages étaient vierges.
Heureusement pour le vampire solitaire qu'il couvrait toujours ses arrières.

-L'ancien était rempli à ras-bord précisa Zorro, en remettant le carnet dans sa poche
Alors, qu'est-ce que Mônsieur le Chef et Mademoiselle LècheBottedudirecteur font dans le coin ? Des courses pour une petite soupe entre amis ?

Là, le ton de Zorro était pur ironie, et il insultait ses deux "adversaire" en même temps. Manoeuvre dangereuse.

Après les paroles de Revan, Zorro, qui était caché derrière un rayon, se montra enfin, pour ensuite se lançer dans un long discours. Apparemment, ce rebelle était paranoïaque. Pensait-il vraiment que la chargé de discipline et le Chef du Conseil étaient en train de comploter contre lui ? Il se prennait pour le centre du monde ou quoi ? Pourquoi est-ce qu'ils perdraient leur temps à comploter contre Zorro ? En tout cas, le vampire en costard n'avait même pas idée de perdre son temps à faire ça. C'était complètement ridicule. De plus, si il voulait comploter contre Zorro, il l'aurait fait seul, ou avec un autre membre du conseil par exemple, mais jamais avec une Hunter, non jamais.

Zorro avait ajouté qu'il avait fait des achats, mais alors, qu'es-ce qu'il avait acheté, Revan ne voyait rien pourtant. Alors, pour prouver ce qu'il avançait, le jeune vampire sortie un carnet neuf, qu'il montra au vampire aux yeux rouge, en lui faisant voir que toutes les pages étaient vierges. Cependant, le Chef du Conseil n'avait pas dit que Zorro n'avait pas fait d'achat, il avat seulement dit qu'il n'avait pas eu l'intention de faire des achats en entrant dans cette boutique où ils étaient en ce moment même.

Puis, après les paroles ironiques de Zorro, Revan ne pu s'empêcher de lui répondre. Il n'avait pas l'intention de le laisser gagner. C'est lui qui devait avoir raison et Zorro devait avoir tord. C'était comme ça que sa fonctionnait chez le Chef du Conseil. Crispant légèrement ses doigts sur les sacs qu'il portait, il essayait de retenir sa haine envers Zorro, alors qu'il déclara :

- Et bien, on c'est croisé, et je lui ai gentillement proposer mon aide pour l'aider à porter ses sacs, car elle semblait débordé. Rien de plus rien de moins.

Par la suite, le vampire aux yeux rouges contre-attaqua, par rapport aux première paroles du vampire rebelle.

- Zorro, il faut que vous sachiez que la paranoïa est très dangeureuse pour celui qui en est atteint. Certaines personnes sont devenu folle à cause de ça. Espérons que ce n'est pas votre cas. Sa serait dommage pour vous. Et puis, si je voulais vraiment comploter contre vous, je n'aurai besoin de personne d'autre que moi.

Revan était persuadé qu'il pouvait faire tout ce qu'il voulait à Zorro, en agissant seul.

Faith, si elle en avait eu envie, aurait éclaté de rire à cette scène si … idiote ? Mais évidemment ce n’était pas le caractère de Faith de rire à tord et à travers et puis deux vampires se bagarrant était très intéressant, surtout quand elle n’avait pas à intervenir, alors il fallait rester concentrée. Faith en prenant du raisin lança un coup d’œil à Zorro qui montrait une espèce de carnet. Tiens donc, et pourquoi n’avait-il pas de courses sur lui ? C’était un peu bête d’essayer de se défendre sans avoir toutes les preuves à sa portée. Quoiqu’il en soit Zorro était vraiment un enfant. Ces manières, sa tête et sa voix. Il voulait faire la racaille mais après tout qu’était-il ? Un stupide gamin joueur ? Lui aussi il avait d’ses surnoms bizarres.

Un peu de plus elle allait éclater de rire une deuxième fois, un sourire se dessina même sur ses lèvres. Mon dieu ! La lèche botte du directeur ? Elle ne savait pas si le vampire avait une quelconque idée de la haine qu’elle éprouvait pour son tuteur mais ces paroles furent prononcées ; soit pour la vexer, soit parce qu’il se croyait le plus malin. En tout cas Faith n’appréciait pas vraiment le surnom. Mais c’est vrai que la sangsue préférait rester seule, elle ne pouvait comprendre les choses de la vie … Ah rectification : les vampires ne comprenaient jamais rien. Pauvre chose… Elle se retint de rire une nouvelle fois (Trois fois ? Un miracle) et passa aux légumes un peu plus loin, après cela de fait, elle écouta la dernière tirade de Revan. Vive les piques. Elle se retourna tranquillement vers Zorro, un vague sourire aux lèvres déçidant d'écourter cette conversation.

- … Bonsoir Mademoiselle-la-sangsue, comment vas-tu ? Mal j’espère.

Elle soupira en faisant un nœud à son sac.

- Comploter contre toi ? Et puis quoi encore, rit-elle sombrement, tu n’es qu’un microbe dans ce monde mon pauvre, le savais-tu ? Comploter avec des gens de ton espèce… Tss, je n’ai qu’à dire boum et tu es mort.

Elle leva les yeux au ciel en soupirant, pourquoi fallait-il toujours que les vampires compliquent les choses ?

- Sur ce, Monsieur LaRacailleDePacotille, bonsoir.

Elle jeta un regard vers la nuit qui commençait à tomber et se détourna en soupirant tout en s’éloignant tranquillement dans les rayons au loin.

Après la tirade de Zorro, qui commençait à s'amuser_provoquer Revan était pour lui une immense source de plaisir_ le chef du conseil lui raconta comment il avait rencontré Faith et comment il lui avait "gentiment", ça, Zorro n'y croyait pas trop....hypocritement serait plus juste selon lui, propos" son aide.
Puis il ajouta un commentaire sur la dangerosité de la paranoïa, suivi de deux trois bêtises et d'une menace à peine voilée.
A ce moment, Faith, restée silencieuse jusque là, pris la parole, insultant Zorro et les autres vampires, bien qu'à moindre échelle.

...Sur ce, Monsieur LaRacailleDePacotille, bonsoir.
Tiens, le chien rentre à la niche pour manger sa patée ?
Et Caravane, oui je suis parano, mais contrairement à ce que tu semble croire, ça peut sauver, commenta le jeune vampire.
Quand à savoir si tu peux vraiment comploter contre moi sans aucune aide, et surtout m'atteindre sans aucune aide, viens le prouver, ajouta-t-il avec un léger sourire.
Puis il se dirigea vers la caisse, lorsque....

[Ah, quelle horrible suspense ! Lorsque quoi ? Et bien, je vous laisse le soin de trouver une suite ^^]